BESTIAIRE DES CREATURES MAGIQUES
Les créatures magiques sont encore méconnues. Même les plus sages et les plus expérimentés des sorciers ne sont pas encore parvenus à démêler la légende, le mythe et le conte de la réalité, malgré de nombreuses enquêtes, qui se révèlent être des études extrêmement complètes de la nature, du milieu, du régime alimentaire, des habitudes, des caractéristiques et surtout du degré de dangerosité de certaines de ces créatures. Les moldus mêmes ne peuvent parfois les éviter, poussant certains sorciers à se lancer dans de véritables quêtes pour préserver ces innocents. D'autres créatures, plus petites, moins notables, sont tout spécialement facile à capturer et utiles pour la fabrication de potions, philtres, élixirs et autres herbicides, si bien que nous préférons les sauvegarder pour plus tard.
(elfes de maison)
On ignore à quand remonte la découverte de ces petits êtres magiques à la peau grise et ridée sur les os fins tels des chauve-souris dont on aurait coupé les ailes et rajouté des jambes ; toujours est-il que désormais domestiqués, doués de parole et de bonnes manières, ils servent fréquemment d'esclaves dans les plus prestigieuses familles de sorciers, ou du moins celles qui ont les moyens de dissimuler leur existence à l'ensemble de leurs employés moldu. Bien souvent maltraités, ils peuvent gagner leur liberté si leur maître leur offre un vêtement ou un simple bout de tissu.
(dragons)
Ces créatures mythiques et sauvages sont moins rares que l'on pourrait le penser ; la seule espèce dont nous ayons connaissance est nommée le Vert Gallois, pour la couleur caractéristique de ses écailles parfaitement lisses, ses fières origines. Son rugissement est d'ailleurs étrangement mélodieux. S'il affectionne les hautes montagnes enneigées creusées de cavernes suffisamment grandes pour l'accueillir, il n'a pas peur de sortir régulièrement de sa taverne pour se repaître de moutons et... d'êtres humains. Même les moldus ne peuvent nier l'existence de dragons, tant ils sont difficiles à dissimuler !
(basiliques)
Le premier sorcier à avoir élevé un basilic était Herpo le Fou, un mage noir ayant vécu dans la Grèce Antique. Par on ne sait quel excès de démence, il eut l'idée de faire couver un œuf de poule par un crapaud, donnant naissance au tout premier spécimen de serpent géant. Un simple contact direct avec ses yeux jaunes tue immédiatement, tandis qu'un contact indirect mène à être pétrifié. On ne sait s'il en existe un aujourd'hui, et si c'est le cas, on ignore tout de la façon de s'en débarrasser.
(centaures)
Gare à celui qui osera traiter un centaure de demi-race ! Ils ont beau avoir un torse, des bras et un visage humain, le bas de leur corps lui, est celui d'un cheval. La peau halée et les cheveux souvent longs et sombres, ils sont extrêmement respectés par l'ensemble des sorciers et des sorcières les plus renseignés. En effet, les deux communautés nourrissent des liens très forts, en particulier entretenus par les sorciers : ceux-ci essaient de délier les langues des centaures, afin d'accéder à leur savoir inestimable sur la magie et les créatures magiques.
(licornes)
Les tapisseries qui recouvrent les pierres grossières des châteaux ne sont pas le fruit de l'imagination hallucinatoire de moldus un peu fêlés ; ces majestueux animaux, reconnaissable à l'unique corne enroulée qui trône fièrement sur leur front, sont considérés par ceux qui ont la chance de connaître leur existence, comme les plus purs et les plus divins qui soient sur terre. Si l'on a reporté aucune occurrence, tuer une licorne représenterait un véritable crime aux conséquences terribles pour le coupable.
(géants)
Tout comme les dragons, ces humanoïdes pouvant atteindre jusqu'à vingt cinq pieds de haut, vivent dans les montagnes en tribus et n'en sortent que quand l'appel de la faim se fait sentir. Les sorciers les considèrent comme les bêtes les plus stupides qui soient, capables de s'entre-tuer au moindre désaccord.
(phénix)
À la grande surprise des moldus qui ont croisé son chemin, le phénix est une sorte de cygne immense au plumage aussi écarlate qu'un brasier et à la queue aussi longue que celle d'un paon. Ses puissantes ailes lui permettent de transporter les charges les plus lourdes, et doué d'un cœur immense, il a parfois sauvé les plus graves blessés en laissant couler une larme sur la plaie ouverte. Mais surtout, la grande particularité de ces créatures, c'est qu'une fois le vieil âge arrivé, elles se consument d'elles-mêmes avant de renaître sous la forme d'un oisillon dans les cendres de leur précédent être. On sait qu'ils logent leurs nids sur les plus hauts sommets possibles.
(sombrals)
Détestés par les sorciers, ces chevaux ailés au corps squelettique dépourvu de poils, sont synonymes de mauvais présage et de mort. De fait, seuls les sorciers ayant été les témoins d'un décès peuvent les voir. À l'état sauvage, ce sont des créatures méfiantes et agressives qu'il vaut mieux éviter, bien que certains sorciers essaient d'en apprendre plus sur leur régime alimentaire et leur faculté à voler.
(kelpy)
Démon des eaux prenant la forme d'un cheval, d'une femme ou d'un homme, le Kelpy est bien connu des moldus et des sorciers, car il hante les lochs et les rivières qui fournissent les villages en eau. Il laisse ses victimes approcher pour les inviter à monter sur son dos, avant de regagner les profondeurs de son habitat pour dévorer sa proie.